La traumatologie du sport comme au niveau du membre inférieur se divise en micro-traumatologie liée à la répétition des gestes sportifs et en traumatologie vraie liée aux impacts
La micro traumatologie va créer des lésions tendineuses et éventuellement à plus long terme des lésions cartilagineuses (omarthrose)
On sera donc amené à traiter des tendinopathies non rompues et chez les sportifs vétérans des tendinopathies rompues. Les gestes sportifs répétés peuvent également créer des lésions neurologiques au niveau du nerf supra-scapulaire ou du nerf thoracique long à l’origine de douleurs à prédominance postérieure et d’une impotence fonctionnelle.
Les lésions traumatiques
Les lésions traumatiques vraies concernent l’articulation gléno-humérale qui peut être le siège de luxations et de sub luxations antérieures ou postérieures parfois récidivantes créant une instabilité voire de lésions du bourrelet en dehors de toute instabilité (SLAP lésions).
L’articulation acromio-claviculaire pourra également être atteinte avec la survenue de disjonctions acromio-claviculaires de stade plus ou moins sévères.
De la même façon l’articulation sterno-claviculaire peut être atteinte sous forme de luxations antérieures ou postérieures, ces dernières pouvant parfois se compliquer de difficultés respiratoires ou de déglutition.
Sur le plan osseux on peut rencontrer des fractures de la clavicule ou plus rarement de l’extrémité supérieure de l’humérus. Exceptionnellement un traumatisme violent peut être responsable d’une rupture de coiffe qui survient, à l’inverse des lésions micro traumatiques, chez un sujet jeune et se caractérisent par une impotence fonctionnelle brutale et immédiate lors du traumatisme. Il s’agit alors d’une urgence.
La survenue de ces lésions est influencée par la nature du sport pratiqué, le poste du joueur et par le niveau de pratique.
La prise en charge
La prise en charge sera de la même façon adaptée à chacun de ces paramètres et à la gravité éventuelle de la lésion. Il est important de ce fait d’établir une parfaite coopération avec les médecins de club et les kinésithérapeutes du sport