C’est l’idéal pour la détente, notamment pour les opérés. Le but est de laisser l’eau faire son travail d’aide au mouvement, et non de travailler contre la résistance de l’eau.

  • Chaque exercice n’est répété que de 5 à 10 fois, en comptant.
  • Chaque séance ne dure que de 20 à 30 minutes, tout compris.
  • On ne fait que 2 à 3 fois le tour de ces exercices, en prenant son temps.

« On n’en fait jamais plus, ni plus longtemps. »

  • Nous n’utilisons plus d’accessoire (palette, ballon, flotteur, etc…) car cela augmente le volume d’eau déplacée et donc la résistance au mouvement.
  • Nous n’utilisons plus de bâton pour les rotations, externe et interne, car cela crée un bras de levier, dangereux pour les réinsertions tendineuses.
  • Pas de rétro-pulsion ni de rotation interne main dans le dos pendant 45 jours au moins pour les réparations de coiffe qui sont protégées sur une attelle à 60° d’abduction.
    NB : le chirurgien peut toujours, au cas par cas, mettre une certaine limite à certaines amplitudes.

 

Rééducation de l’épaule en piscine : la pratique

  • A la surface de l’eau. Petite brasse à plat. Debout au départ si besoin.
  • Ceinture plombée, sous l’eau. En apnée, avec un masque. C’est une option.
  • La rotation externe RE1. Coudes flottants. Les coudes ne restent pas serrés.
  • Les épaules sont au dessus de l’eau. Comme à sec.
  • L’élévation et la rétropulsion debout dans l’eau. Sans forcer.
    La rotation interne main dans le dos. Sans forcer.

« On ne force jamais dans l’eau »

 

Rééducation en piscine chaude : le bon usage des séances

Dès la 1 ère séance, en Centre, chez le Kiné ou chez soi.

  • L’eau permet au départ la levée de l’inhibition post-opératoire, elle facilite ensuite la progression, à condition de ne pas vouloir aller trop vite. Mais la piscine ne remplace pas les étirements, qui restent l’essentiel de la rééducation.
  • Quand le patient maîtrise ses étirements en élévation-rotation externe, la rééducation en piscine reste un moment de détente, avec la chaleur et l’apesanteur, bénéfiques pour leur effet antalgique, à condition de ne pas en faire plus.
  • Quand le patient a récupéré sa mobilité active complète, la rééducation en piscine n’est plus nécessaire. Elle peut être prolongée par le fait d’aller marcher puis nager en piscine, à la mer l’été, ou par une reprise douce de l’aquagym.